Au commencement (ne me demandez pas le commencement de quoi
) Afil est un halfelin.
Pas sûr que vous vous sentiez mieux renseignés après cette affirmation. Tentons d'en dire plus.
Les halfelins sont le nom que l'on donne aux semi-hommes dans tous les environnements pour lesquels la Fondation Tolkien n'a pas donné licence, ou plutôt vendu licence, d'utiliser le mot protégé par les droits d'auteur et que vous avez dû deviner.
Afil est le nom d'un personnage halfelin que j'ai créé il y a environ deux ans dans le jeu de rôle multijoueur en ligne (MMORPG) Everquest II de SoE (Sony Online Entertainment).
Bien qu'il ne soit pas mon personnage principal, je l'aime bien
et périodiquement, je donne son nom à des personnages d'autres univers, comme ici dans Europe 1400.
En ce Moyen Âge tardif, Alexandre Afil est le fondateur d'une dynastie. Comme tous les êtres, il a sûrement eu un père et une mère, mais les archives que j'ai consultées sont muettes à ce sujet, les incendies sont fréquents et un registre de baptême a vite fait de brûler. Alexandre lui-même ne dit jamais rien sur son enfance, rien dans son comportement ne permet de soupçonner une enfance particulièrement heureuse, ni particulièrement malheureuse. Sa famille si discrète semble toutefois lui avoir fait donner des rudiments d'éducation, notamment quelques notions de rhétorique et trois mots en latin, en tous cas, assez pour commencer à exercer le métier de prêtre. A-t-il la vocation ? Ce n'est pas à l'époque une véritable question car en 1400 tout le monde a la foi, même les pires truands, et la carrière ecclésiastique est une voie professionnelle comme une autre.
L'avenir dira s'il s'y épanouira ou s'il adoptera d'autres métiers. L'avenir nous dira aussi si sa descendance sera brillante ou modeste. c'est l'aube d'une ère nouvelle en même temps que la fin d'un monde.
Quant à "l'inventeur" d'Afil, votre serviteur, c'est un joueur invétéré. Issu d'une famille de non-joueurs, j'ai dû subir une mutation génétique pour être ainsi passionné.
Mon intérêt pour ce qui est ludique ne s'est jamais démenti et l'informatique individuelle, puis internet ont donné des possibilités que l'on n'aurait même pas pu concevoir quand j'étais jeune.